Le mauvais sang
" En 1955, le mauvais sang de Tchicaya m'avait frappé, m'était entré dans la chair jusqu'au coeur.
Il avait le caractère insolite du message.
Et plus encore feu de brousse avec ses retournements soudains, ses cris de passion.
J'avais découvert un poète bantou. ", écrivait L.S Senghor.
Depuis, la voix de Tchicaya U'Tamsi s'est affirmée comme la plus importante qui se soit révélée depuis celle de Césaire et celle (trop tôt interrompue) de David Diop.
Né à Mpili au Congo d’un père député représentant l’Afrique équatoriale au Parlement français, Tchicaya U Tam’si (un pseudonyme qui signifie « petite feuille qui parle pour son pays ») commence sa scolarité à Pointe-Noire puis vient en France avec ses parents à l’âge de 15 ans.
En rupture avec sa famille, il exerce divers métiers et commence à écrire des poèmes. Il publie son premier recueil, Le mauvais sang, en 1955 et devient producteur à la radio.
Lors de l’indépendance, il regagne le Congo, mais il revient à Paris après la mort du Premier ministre Lumumba et devient fonctionnaire international à l’Unesco.
Tchicaya U Tam’si ne cesse de publier et constitue une oeuvre essentiellement poétique mais qui comporte aussi une trilogie romanesque, un recueil de nouvelles (La Main sèche) et du théâtre (Le Zulu, Le Destin glorieux du maréchal Nnikon Nniku).
Fiche technique
- Auteur
- Tchicaya U Tam'Si
- Éditeur
- L'Harmattan
- Année
- 1998
- Pages
- 142
- Pays
- République démocratique du Congo