Commercialisation de l'essence Kpayo à Cotonou: déviance ou débrouille

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Sociologie de la Débrouille

Le commerce parallèle de l’essence au Bénin se trouve à la frontière de la légalité puisqu’il a épuré les champs de la reconnaissance sociale et de la légitimité.

De quoi parle-t-on et pourquoi il existe et persiste ? Au terme, cette thèse offre les arguments, raisons et retrace les trajectoires qui positionnent ce commerce en incontournable à Cotonou.

Au Bénin, le vendeur d’essence "kpayo" n’est pas celui qui transgresse la loi, mais au contraire celui qui se bat pour survivre et combler le vide laissé par la défaillance du service public.

Cette activité est devenue normale, puisqu’elle ne gêne presque plus personne, ne génère pas un rejet social, mais plutôt bénéficie d’une caution sociale favorable.

Et pourtant, cette vente est illicite ! Elle ouvre alors la voie à une autre façon de considérer afin d’associer le secteur parallèle en partenariat pour un développement global réel.

Bruno Montcho, de nationalité béninoise, est docteur en sociologie de la débrouille de l'Université d'Abomey-Calavi.

Membre du Laboratoire d'Analyse et de Recherche, Religions Espaces et Développement et enseignant dans ladite université, son parcours et expériences de vie l'ont orienté vers cette discipline où il compte être un spécialiste reconnu

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