Contrôle De Qualité Des Compléments Alimentaires Au CAMEROUN Et BENIN
Circuit Conventionnel Et Marche Informel
a) Les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments.
Il est indispensable de contrôler leur pour assurer la sécurité des utilisateurs et subséquemment prévenir les risques d’intoxication et/ou d’intoxination.
b) A travers une enquête réalisée au Cameroun et au Bénin, il a été remarqué que 67,6% des consommateurs utilisent régulièrement les compléments alimentaires ; 37,04% s’approvisionnent régulièrement dans la rue pour les raisons tels que : la pauvreté, le prix bas des produits de la rue et la vente en détail.
Les indications les plus porteuses pour la consommation des compléments alimentaires sont : la fatigue, l’anémie, les maux d’yeux et le maintient de la forme (tonicité, régime).
Pour cette étude, 29 échantillons ont été sélectionnés.De ces analyses, il a été constaté que 70% des compléments alimentaires du marché parallèle sont non conformes contre 5,26% du système conventionnel.
c) Il est, donc, impératif de mettre en œuvre un programme multisectoriel de lutte contre le marché parallèle.Ce programme doit impliquer tous les secteurs concernés suivants : santé, agricultures, éducation, économie, affaires sociales, industries et partenaires pour le développement.
Fidéline Joëlle POKAM MOUAFO, Camerounaise, Breveté en chimie contrôle de qualité et Master en Biotechnologie dans les IAA, A étudié également en communication médicale et visite médicale; Etudes faite à l'Université d'Abomey-calavie au Benin; Superviseur des laboratoires BOTTU S.A/ PMMMS Pharma Douala-cameroun.
Fiche technique
- Auteur
- Fideline Joelle Pokam Mouafo
- Langue
- Français
- Éditeur
- Presses Académiques Francophones
- Année
- 2012
- Pays
- Cameroun
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