La démocratie à l'épreuve de la violence politique
Analyse à partir du cas sénégalais (2000-2011)
Certes, le politique ne se réduit pas à la violence.
Mais, la violence est inhérente au politique.
Le politique exprime l'antagonisme ami/ennemi et la violence devient la continuation de la politique par d'autres moyens.
Et la démocratie dans tout cela? Serait-elle donc une thérapeutique de la violence? La démocratie ne supprime pas la violence.
Par contre, elle tente de la réguler, d'en réduire les effets.
En démocratie, la violence doit donc être résiduelle.
Paradoxalement, le Sénégal, souvent présenté comme une démocratie modèle depuis la survenue de la première alternance en 2000, est régulièrement secoué par un déchaînement de violences dans l'espace politique.
La violence y est même banalisée.
Le Sénégal, serait-il devenu une démocratie sans démocrates?-Y aurait-il une crise culturelle de la démocratie?
Doctorant finissant en Sciences politiques à l'Ufr Sciences Juridiques et Politiques de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal.
Spécialisé sur la questions de la violence en politique et de ses multiples relations avec la construction démocratique, la dynamique des partis politiques, les mouvements sociaux et médias au Sénégal.
Fiche technique
- Auteur
- Alassane Ndao
- Langue
- Français
- Éditeur
- Presses Académiques Francophones
- Pays
- Sénégal