Place diagnostique et thérapeutique de l’I131 dans les CDT

Les carcinomes thyroïdiens sont les plus fréquents des cancers glandulaires.

Deux propriétés fonctionnelles permettent le suivi après un traitement initial: la synthèse de la Tg et la fixation d’131I via les transporteurs NIS.

La surveillance est alors basée sur l’utilisation conjointe du dosage de la Tg d’une part, et la scintigraphie corporelle à l’131I d’autre part, permettant la détection des localisations locorégionales et des métastases.

Pour cette raison, et au cours de notre stage réalisé au service de Médecine Nucléaire de l’Institut Salah Azaiez, nous avons pratiqué des dosages de la Tg par une technique de sensibilité fonctionnelle très performante: IRMA, et nous avons assisté aux séances d’administrations d’131I suivi d’examens scintigraphiques.

Actuellement, et grâce à l’émission de rayonnements β- par l’131I, l’irathérapie est considérée comme étant la principale arme thérapeutique des CDT.

En effet, le pourcentage de guérison des carcinomes papillaires et vésiculaires est de l’ordre de 80 à 90%.

En revanche, et malheureusement, il existe des cas ou le tissu thyroïdien perd son avidité à l’131I par un mécanisme de dédifférenciation, ce qui défavorise le pronostic.