Cancer neuroendocrine digestif : valeur additionnelle de la TEMP/TDM

Etude comparative par rapport à l’imagerie planaire

Les carcinomes neuroendocrines digestifs sont rares.

Elles expriment les récepteurs de la somatostatine, d’où le recours à la scintigraphie des récepteurs de la somatostatine à l’111In-pentétréotide (SRS) qui est une imagerie fonctionnelle pauvre en repères anatomiques.

Le but était d’illustrer, comparativement à l’imagerie planaire, l’intérêt de la tomographie d’émission monophotonique couplée à la tomodensitométrie (TEMP/TDM) dans la prise en charge de ces carcinomes.

Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant 21 patients bénéficiant au total de 24 SRS.

Nous avons comparé les résultats de l'imagerie planaire à celles de l’imagerie hybride.

Les résultats étaient concordants négatifs dans 14 cas et concordants positifs dans un cas.

Dans six cas, les deux examens étaient positifs, mais la TEMP/TDM a permis une meilleure localisation des foyers dans quatre cas et la détection d’autres foyers dans les deux autres cas.

Dans trois cas, l’imagerie planaire était négative, alors que la TEMP/TDM a permis de détecter des lésions pathologiques.

Au total, la TEMP/TDM a montré sa supériorité dans neuf cas et a permis de changer la conduite à tenir thérapeutique dans sept cas.