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Informel, anarchique, spontané, irrégulier ou encore non réglementaire, ne sont que différents termes par lesquels on désigne un genre spécifique d’habitat, de quartier et de tissu urbain qui s’associe intrinsèquement avec la précarité, le sous-développement, l’inégalité socio-spatiale, la dégradation environnementale et en particulier un handicap visible de l’état dans la lutte contre ce phénomène urbain qui n’a pas épargné un bon nombre de pays dans le monde entier.
En Inde, on les appelle des slums.
En Egypte, des aashwa’eyat.
Au Brésil, des favelas.
Au Kenya, des bidonvilles.
Et en Tunisie, on les appelle dans la majorité, quartiers d’habitat informel et spontané.
Et c’est précisément là où le chaos fait la règle et la règle, l’exception.
Maha Kouas | Née en 1989, Architecte-Urbaniste et Doctorante à l’Université de Tunis, Tunisie et l’Ecole Polytechnique de Bruxelles, Belgique.
Ses travaux de recherche se focalisent sur le métabolisme urbain, la prolifération des quartiers d’habitat informel et la croissance des inégalités socio-spatiales dans les aires métropolitaines.
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