Religion, éducation et processus de développement en Afrique noire
Paradigme de la population Kabyè du Togo jusqu'en 2005
De la société traditionnelle à la société moderne, certains facteurs provoqueraient cette mutation en Afrique noire.
Il s'agit de la religion et de l'éducation, vectrices de valeurs et de savoirs.
Par l'analyse de ces deux composantes sociales majeures, l'on découvre une loi qui régit toute communauté humaine comme celle de la population Kabyè du Togo.
La manière dont un peuple se représente le divin par la religion et le réel par l'éducation, détermine son environnement socio-économique et politique.
L'Homme a donc soif de ces deux entités pour formuler son état-d'esprit puis celui des autres.
Aujourd'hui, le processus de développement reste le produit de l'activité de l'état-d'esprit humain individuel et collectif des populations, état-d'esprit forgé alors par les faits religieux et éducatifs.
La responsabilité de l'organisation équilibrée et durable du processus de développement revient à l'enseignement supérieur laïque et religieux.
En conséquence, les universités des sciences, des religions, des lettres, du droit, des arts, des métiers, etc...
doivent renaître et collaborer avec leur environnement pour une définition claire et une conception meilleure d'un monde de partage.
Sohou Aléza, maître-assistant de sociologie de l'éducation, docteur en sociologie de l'Université de Lomé, diplômé international en planification et gestion de l'éducation de l'IIPE-UNESCO de Paris, diplôme d'excellence de l'Université du Bénin (ex Université de Lomé), est actuellement enseignant-chercheur à l'Université de Lomé.
Fiche technique
- Auteur
- Sohou Aléza
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pages
- 508
- Pays
- Togo