Les complémentarités économiques entre le Maroc et l’UEMOA
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Cet ouvrage, a pour objectif d’évaluer empiriquement les effets économiques de la politique monétaire mise en œuvre par la Banque Centrale du Congo (BCC) sur le secteur réel en utilisant la modélisation vectorielle autorégressive.
L’analyse est faite d’une part à partir de test de signification des paramètres, de causalité au sens de Granger, et d’autre part à partir des fonctions de réponses impulsionnelles et de la décomposition des variances.
Les résultats des estimations ont suggéré que les paramètres des variables monétaires ne sont pas généralement significatifs au seuil de signification de 5%.
Ainsi, l’économie congolaise est moins influencée par les variations de trois variables de transmission de la politique monétaire retardées d’une année, notamment le taux directeur, le taux de change nominal et le taux de croissance de la masse monétaire.
De même, les tests de causalité au sens Granger nous ont montré que ces trois variables monétaires retenues ne causent pas la croissance du PIB réel.
Nous suggérons à la BCC de changer les orientations de la politique monétaire, de combattre la dollarisation, de restaurer la confiance du public dans la monnaie nationale.
Joseph MOTO KOSARADE est Doctorant en Économie et Développement.Il est titulaire d'un DEA en Économie et Développement à l’Université Catholique du Congo et certifié en Finances Publiques à l’Institut des Finances de Rabat.Il est auteur de plusieurs articles dans le domaine monétaire, de Gestion des Finances publiques et des Ressources Naturelles.
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