Prolapsus génital dans une population de Kinshasa en R.D. Congo

Epidémiologie, clinique, thérapeutique et déterminants à l'Hôpital Saint Joseph de Kinshasa

Notre étude cas-témoins menée à partir de dossiers des patientes admises au service de Gynécologie et Obstétrique de l’Hôpital Saint Joseph de Kinshasa du 01/01/2008 au 31/12/2017 avait pour objectif d'analyser les facteurs associés au prolapsus génital.

Nous avons relevé 161 cas du prolapsus génital sur 13957 patientes.

Nous avons utilisé la régression logistique pour les analyses statistiques.

La fréquence du prolapsus génital est de 1,16%.

Sa symptomatologie est constituée de la masse pelvienne associée aux troubles urinaires et digestifs (94%).

La cysto-colpocèle du stade III est le type le plus fréquent (56%).

L’hystérectomie associée aux cures de cystocèle et de rectocèle par voie basse est la plus pratiquée (52%).

Le taux des récidives est de 2%.

Les facteurs de risques associés, de manière statistiquement significative, à la survenue du prolapsus génital sont la parité ≥4, le poids ≥ 90kg, l’IMC ≥ 30kg/m2, la ménopause, le nombre d’accouchement par voie basse ≥ 4, les antécédents d’accouchements par voie basse, des déchirures périnéales et de la macrosomie.

De ces 8 facteurs de risque, seuls 3 n’ont pas été déterminants du prolapsus génital.