Récit initiatique et expression mystique chez Olympe Bhêly-Quenum
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Le surnaturel dans le roman africain
Écrivain de l’initiation, Olympe Bhêly-Quenum est une référence incontournable dans la littérature africaine.
Mais a-t-on remarqué à quel point, pour ce romancier béninois, écrire l’initiation, c’est aussi s’interroger sur le mystère de l’initiation ? On sait qu’il n’a jamais été traditionnellement initié, même si sa proximité avec des initiés authentiques lui valent le titre d’aventurier du mystère.
C’est son intérêt pour le mystère de l’initiation qui rend possible l’expression du mysticisme dans le récit initiatique.
L’écriture de l’initiation est dictée par des conventions et des canons qui rappellent étonnamment ceux d’une écriture familière aux traditions du mysticisme chrétien.
Mais l’écrivain ne prétend pas illustrer le discours chrétien, et le mysticisme dans son œuvre n’a pas toujours pour référent le Dieu des chrétiens.
C’est un mysticisme que l’on saisit dans le récit à travers des manifestations obscures du surnaturel.
En dépit de sa prétention au réalisme, la fiction présente un univers fissuré où se glisse en permanence un réel insaisissable mais difficilement récusable.
Ce réalisme surnaturel est porté par une expression qui relève de la poétique du sacré.
Née en 1970 à Ouidah au Bénin, Anicette Quenum est religieuse dans la Congrégation des Sœurs Oblates Catéchistes Petites Servantes des Pauvres et titulaire d’un doctorat de Lettres Modernes, spécialité Littérature Comparée.
Elle est actuellement chargée des cours de Littérature et Civilisation Africaine à l’Université d’Abomey-Calavi.
Fiche technique
- Auteur
- Anicette Quenum
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pages
- 556
- Pays
Bénin
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C’est son intérêt pour le mystère de l’initiation qui rend possible l’expression du mysticisme dans le récit initiatique.
L’écriture de l’initiation est dictée par des conventions et des canons qui rappellent étonnamment ceux d’une écriture familière aux traditions du mysticisme chrétien.
Mais l’écrivain ne prétend pas illustrer le discours chrétien, et le mysticisme dans son œuvre n’a pas toujours pour référent le Dieu des chrétiens.
C’est un mysticisme que l’on saisit dans le récit à travers des manifestations obscures du surnaturel.
En dépit de sa prétention au réalisme, la fiction présente un univers fissuré où se glisse en permanence un réel insaisissable mais difficilement récusable.
Ce réalisme surnaturel est porté par une expression qui relève de la poétique du sacré.