Le dernier homme de Francis Fukuyama

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Essai sur la signification du dernier homme dans La fin de l'histoire et le dernier homme (1992) de Fukuyama

En s’appuyant sur un examen littéral et critique de la théorie de l’historicité de Francis Fukuyama, la présente étude essaye de débusquer le sens caché de la problématique du dernier homme, tel que réactivé par le philosophe américain, et l’implication de celle-ci dans l’universalisme qu’il ambitionne de légitimer à travers "La fin de l’histoire et le dernier homme".

Elle comprend trois principales articulations.

Tandis que la première tente une analyse théorique qui établit les présupposés et propose l’élucidation de l’idée de fin de l’histoire avec/et selon Fukuyama, la deuxième s’emploie à en dégager les fondements anthropologiques.

Quant à la troisième, elle décrypte le revirement pessimiste du philosophe américain par rapport à sa conception initiale fortement laudative de la démocratie libérale.

Au terme de l’analyse, l’étude révèle que ce "démopessimisme" est en réalité le discours d’une reconversion axiologique inégalitaire de la marche du monde.

Le recours à Nietzsche se dévoile alors fondamentalement comme une manœuvre de légitimation conceptuelle d’un universalisme inégalitaire et, donc,d’une normalisation de la force comme modalité privilégiée du vivre-ensemble.

De la promotion 1997 de l’ENS de Yaoundé (Cameroun), option philosophie, Claude Siégni a enseigné, de 1999 à 2009 au Lycée Classique de Dschang.

Promu Inspecteur Pédagogique Régional pour l'Ouest en 2009, il y sert depuis lors en cette qualité et prépare actuellement un Doctorat de philosophie, à l'université de Nantes, sur la pensée de Francis Fukuyama.

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