La contestation des résultats électoraux en Afrique subsaharienne
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La récurrence des gouvernements de transition en Afrique de 1999 à 2014, révèle une constance moyenne de trois par an.
Leur matérialisation demeure intimement liée à un contexte de fragilité qui caractérise et affecte la plus part des États africains.
C’est en regard de cet ensemble de fragilités qu’il est reçu de considérer ceux-ci comme des États fragiles, mieux comme des États en situation de fragilité.
Cette catégorie s’appréhende aussi comme des ordres politiques ébranlés au sein desquels le pouvoir politique est renversé et les institutions républicaines et ou constitutionnelles, mises en quarantaine, lorsque le cocktail de fragilités atteint son acmé.
Dans un tel contexte, la prophylaxie exige une posologie de la reconstruction qui ne peut être appliquée que s’il est recouru à la technologie du gouvernement de transition.
Cependant, si la priorité est à la reconstruction des ordres politiques ébranlés, encore faut-il s’entendre sur la nature, le procédé et les significations de ce qu’il est urgent de reconstruire.
Cyrille Léandres Ngon : Enseignant-chercheur.
Chercheur affilié au GREPDA (Groupe de recherches sur le parlementarisme et la démocratie en Afrique).Consultant chez PLANOSCAM (Plateforme Nationale des Organisations de la Société Civile du Cameroun).
Fiche technique