Approche sémiotique et bachelardienne de la poésie
Omneros, Feu, beau feu et O Vive de Mohammed Dib
En choisissant d’analyser trois recueils poétiques de Mohammed Dib - Omneros, Feu, beau feu et O Vive -, nous avons voulu contribuer à enrichir la lecture d’une œuvre qui, de par sa densité et son originalité, a séduit bien des critiques.
Mais pour aborder des textes réputés hermétiques, à quelles herméneutiques allions-nous avoir recours ? Nous sommes donc partie d’une approche sémiotique et rhétorique pour aboutir à une herméneutique largement tributaire de la poétique des éléments bachelardienne et de l’anthropologie de façon générale.
La première partie de notre travail a été consacrée à une approche formelle et lexico-sémantique.
Après avoir passé en revue la titrologie, nous avons abordé les isotopies centrales du discours poétique : anthropos (« amour », « mort »), logos (« parole », « écriture », « silence » et « cris ») et cosmos (l’air, le feu, l’eau et la terre).
Nous avons procédé à une étude systématique des éléments et de leurs multiples déterminations.
Ils ont constitué le fil directeur de notre approche des textes de ce poète prodige qui nous interpelle.
Fadila Chaabane, docteur en littérature française, maître de conférences au Centre d'enseignement intensif des langues de l'Université Alger 1.
Fiche technique
- Auteur
- Fadila Chaabane
- Langue
- Français
- Éditeur
- Presses Académiques Francophones