Du Roman Algérien Actuel. D’une Caractérisation Malheureuse...

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...l’autobiographisme.

Lecture heuristique de la situation

L’œuvre littéraire n’est pas une chose matérielle comme, par hasard, « un livre » qu'on achèterait inconsidérément...

Ce n’est pas non plus un fragment d’une «réalité» totalement illusoire et définitivement...

Ce n’est pas par hasard que le personnage n’a pas de genre ; Fernand est « le » personnage, « la » Félicie l’est aussi.

Il en sera alors de même pour l’autobiographie.

Si l’on analysait dans la certitude cette phrase phare « Je raconte ma vie » ; il n’étonnerait pas que « je » soit grammaticalement une tierce « troisième personne ».

Et comme « je » ce n’est pas « moi » il n’étonnerait pas que « ma vie » soit une autre, celle d'un autre; et de toute façon la vie de...

personne; la vie d'un personnage.

Autrement dit, le roman autobiographique n’est pas plus que le roman.

La littérature algérienne perd alors sans doute beaucoup de la tekhnê du roman en choisissant de substituer au transport de la littérature la fixité d’une vie personnelle laquelle, par surcroît, n’est pas autre chose que le récit d’une vie...

probablement...

Cet ouvrage essaie de recadrer la situation à l’avantage de la littérature et, par conséquent, à l’avantage de l’écrivain.

Dr BEN BRAHIM Hamida (1963), maître de conférences (HDR), facultés des lettres, et des langues en Algérie, depuis l’an 2000.

Auteur d’une thèse de doctorat (2008) en Sciences des textes littéraires : "Quête de l'être dans la littérature maghrébine....

Proposition d’une ontocritique."Auteur de textes de création sous pseudonyme Youcef MILA.

Fiche technique