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La nature a mis à la disposition des êtres humains une pléthore de ressources naturelles ou biodiversité parmi lesquelles les ressources végétales.
Ces formations végétales jouent un rôle majeur au sein des populations locales.
C’est justement dans ce sillage que s’inscrit le baobab africain connu sous le nom scientifique d’Adansonia digitata.
Cette espèce est exploitée dans l’arrondissement de Touroua au Nord-Cameroun par les paysans.
Notre étude se situe entre 1780 et 2015.
Localité historique ayant occupé une place centrale (point de transit des peuls au Nord-Cameroun) dans le cadre du jihad peul, l’arrondissement de Touroua est l’un des bassins d’exploitation du baobab au Nord-Cameroun.
Ainsi, notre zone d’étude présente-elle des liens entre la géographie et l’exploitation du baobab.
Eu égard à sa taxinomie, le baobab est un arbre aux vertus multiples (alimentation, pharmacopée, artisanat, culture, religion).
Dans le cadre de son exploitation, plusieurs techniques et outils, procédures sont employées.
Ses produits mis en valeur sont transformés localement notamment les feuilles qui sont séchées et moulues et les fruits transformés en sucettes, en jus et autres dérivés.
Mawina Savalam est enseignant-chercheur en Science politique et géographie de développement.
En service à la DDAC/Vina, il fait une thèse en histoire écologique et sociale à l'Université de Ngaoundere (Cameroun), et a quelques articles scientifiques.
Ses axes de recherches sont l'histoire, la géographie, l'environnement et la culture.
Fiche technique