L’aquaculture tue nos océans

Nos océans ont atteint leur limite, ils ne peuvent plus nous offrir au-delà de ce qu’ils nous ont donnés.

Aujourd'hui, les progrès technologiques et l’accroissement des populations sont des pressions supplémentaires sur les ressources naturelles disponibles, en particulier les ressources Halieutiques.L’utilisation de la farine de poisson, même si elle n’a rien d’illégale, met en péril la sécurité alimentaire des populations d’Afrique de l’Ouest qui vivent principalement de cette ressource.

Les 500.000 tonnes de poisson prélevées annuellement pourraient nourrir plus de 30 millions d’Africains dont c’est la principale source de protéines et alimenter la chaîne de valeur locale (pêche artisanale, transformation, vente locale…).Face à cette situation, les produits végétaux constituent de bonnes alternatives.

Ils sont disponibles en plus grande quantité et avec plus de régularité que les farines et huiles de poissons.

La proportion de farine de poisson dans les aliments piscicoles a été réduite d’un tiers et est remplacée par une combinaison de sources protéiques végétales qui fournissent les acides aminés indispensables en quantité suffisante pour répondre aux besoins des poissons.