Sur les origines du génocide contre les Tutsi Livre II

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Dans un contexte géohistorique spécifique à la sous-région, la fin du XIXème siècle ainsi que tout le XXème siècle furent marqués par la tutsiphobie colonialo-ecclésiale, engendrant la balkanisation du vaste royaume Urwanda, au profit de nouveaux États aux systèmes flasques de droit colonial.

Une balkanisation géographique stratégique qui vint en renfort à la balkanisation des esprits via une falsification événementielle et identitaire savamment arrangée, envers et contre toute la réalité géohistorique.

Celle-ci défie par conséquent quiconque s'autoproclame Hutu, de présenter à son audience, son arbre généalogique faisant état de son ascendance hutu, en dehors du faux et usage de faux colonial.

Car la probité ou l'observation stricte des règles de la morale sociopolitique exige le bannissement du Hutisme ou l'Idéologie du Génocide contre les Tutsis de fabrication colonialo-ecclésiale.

Probité qui nous interpelle et nous enjoint de dire à la manière de Cicéron : « Perraudiana Hutisma abroganda est = le Hutisme perraudien est à abolir »

Historien de formation, Isaïe Murashi est victime des pogroms cycliques anti Tutsi depuis 1959.

Il a connu l'exil au Burundi et au Congo-Zaïre entre 1968 et 1987.

En avril 1994, sa femme et leurs quatre enfants furent tués dans les « Églises-abattoirs » de Nyundo.

Ayant aujourd'hui fondé un nouveau foyer, cet acteur de la réconciliation nationale fut dans son parcours professionnel, successivement enseignant de lycée au Burundi, chercheur au Bureau d'Études des Programmes de l'Enseignement Secondaire à Bujumbura-Burundi, enseignant de lycée à Nyundo-Rwanda, journaliste, ambassadeur du Rwanda en Ouganda et député à l'Assemblée Nationale du Rwanda.

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