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Une perle verte dans un étui d'écume. Telle apparaît l'Ile Maurice au visiteur qui la survole avant son atterrissage à Plaisance, dans le sud de l'ile.
Sea, sun, sand, les Mauriciens possèdent les trois S de la réussite touristique. Ils en ont ajouté un quatrième, celui du sucre qui, longtemps premier revenu de l'Ile, prépare le voyageur à la douceur de vivre de cet eden.
Quoique moins contrasté qu'à l'île de la Réunion, le relief oppose tout de même deux ensembles géographiques différents à tous égards : les massifs montagneux avec leurs plateaux très humides et les plaines aux températures plus élevées, quelquefois trop sèches pour la canne à sucre. Le brun-rouge des terres agricoles témoigne de l'origine de l'île et de la composante ferrugineuse. Les hommes ont empilé consciencieusement les énormes blocs de basalte qui encombraient les terres fertiles : ici en pyramides, là en murs rectilignes, ailleurs en parallélépipèdes sans faille.
Des paysages fantastiques s'en trouvent dessinés, preuves du passage de civilisations extraterrestres ou antédiluviennes, selon l'écrivain mauricien Malcom de Chazal, un visionnaire de génie dont l'œuvre fit couler beaucoup d'encre à Paris.
Fiche technique