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Ils pensaient à une révolution qui rétablirait la justice. A leurs yeux, mourir pour la défense de sa patrie était meilleur que détourner les deniers publics pour se construire des châteaux non loin des pauvres.
Le deuil des anonymes leur était dicté. Ces jeunes frustrés de leur espérance et bafoués dans leurs prévisions refusaient d'abandonner le combat dans lequel ils s'étaient engagés. Ces flammes qui se déplaçaient dans le ciel ne faisaient que les galvaniser. Au nom de la liberté, ils continuaient d'avancer les mains nues et les poitrines bombées comme une montagne. En effet, le contrôle du pont continuait d'être un enjeu.
Faustin Toha est l'auteur de plusieurs ouvrages remarqués, Devoir de Mensonges, crise à l'ivoirienne; L'enfer vu de loin in Des paroles de Côte d'Ivoire pour Haiti, Notre devoir de solidarité; L'houphouëtisme en 100 citations; Henri Konan Bédié, Appel de Daoukro, Ma vie servir la Côte d'Ivoire.
Journaliste politique, Communicateur, il se consacre à l'Édition depuis quelques années.
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