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Sursis à volonté
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« Les jours se ressemblaient : le mardi était comme le samedi, et le jeudi comme un dimanche.Le même rythme, monotone, sans rien d’original.Un insaisissable sentiment d’absurdité grandissait en lui.Le pays glissait, jour après jour, vers le dégoût, la terreur et la pauvreté.Et lui, jour après jour, sombrait dans une dépression latente.Les abus de pouvoir l’avaient privé de toute envie de révolte.Son rêve de jouer un grand rôle dans son pays s’était dissipé.Il ne s’agissait plus de sauver la Tunisie, mais de sauver ce qui restait de lui, de préserver ses fantasmes… »C’est l’histoire d’un homme prisonnier d’un salaire misérable, abîmé par l’échec et l’attente, englouti dans une solitude profonde, torturé par un souvenir insaisissable.Il avance ainsi en équilibre fragile sur le fil d’une vie à reconstruire à chaque instant.Plus il progresse, plus une question l’obsède : est-ce tout ? N’y a-t-il pas quelque chose de plus à vivre ?
Basma Omrani est née à Sfax en 1979, docteure en littérature générale et comparée, professeure de français, vit actuellement à Paris.Son premier roman, Sursis à volonté, est né du désir d’exprimer l’absurde, l’injuste et le refoulé pour, en fait, mieux dire le réel.
Fiche technique
- Auteur
- BASMA OMRANI
- Pages
- 114
- Éditeur
- L'Harmattan
- Pays
Tunisie
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« Les jours se ressemblaient : le mardi était comme le samedi, et le jeudi comme un dimanche.Le même rythme, monotone, sans rien d’original.Un insaisissable sentiment d’absurdité grandissait en lui.Le pays glissait, jour après jour, vers le dégoût, la terreur et la pauvreté.Et lui, jour après jour, sombrait dans une dépression latente.Les abus de pouvoir l’avaient privé de toute envie de révolte.Son rêve de jouer un grand rôle dans son pays s’était dissipé.Il ne s’agissait plus de sauver la Tunisie, mais de sauver ce qui restait de lui, de préserver ses fantasmes… »C’est l’histoire d’un homme prisonnier d’un salaire misérable, abîmé par l’échec et l’attente, englouti dans une solitude profonde, torturé par un souvenir insaisissable.Il avance ainsi en équilibre fragile sur le fil d’une vie à reconstruire à chaque instant.Plus il progresse, plus une question l’obsède : est-ce tout ? N’y a-t-il pas quelque chose de plus à vivre ?