S'il fait beau demain

Il était une fois, à Capitalie, ville située dans un pays appelé le Labalabala, bordé par l'océan Bénéfique, des millions d'habitants qui attendaient que les choses changent et des millions de choses qui attendaient que les gens changent.

Parmi les millions de Labalabalais, se trouvaient des millions de Capitaliens. Au nombre de ceux-ci, Sidoine le pessimiste, pour qui les élections signifiaient illusions ; Lakota l'optimiste, pour qui le scrutin voulait dire nouveau matin; Sirac de Labala l'illusionniste, pour qui le suffrage était enfumage; Kessa Oro l'activiste, pour qui les consultations impliquaient vision, préparation et concrétisation.

Chaque histoire ayant les personnages qu'elle mérite, dans celle-ci, il leur échut le rôle de la faire vivre entre les tentacules de la cité qu'avaient créée les hommes et qui leur faisait payer ses défauts. Elle punissait même leurs chiens ! Chaque personnage ayant le rôle qu'il mérite, celui-ci est victime, cet autre, fautif et untel, complice, avec ou sans toit, selon la façon dont chante le sort. Alors, demain, s il pleut, certains seront mouillés et s'il fait beau demain, tous auront de la chance.

À la fin, certains ne se marièrent pas et n'eurent pas d'enfants, selon la façon dont danse la fortune. C'est l'histoire qui le raconte...