Shingui Foumakoundi

Lorsque je commence à peindre il y a 20 ans environ, en autodidacte, à part le musée Dapper à Paris, il y a très peu de « petites » structures qui proposent à un public de novices, d’apprendre un peu plus sur l’art afro contemporain.
J’avais envie de me reconnaître à travers l’art qui trouve ses origines sur le continent africain. J’avais une grande envie de voir des toiles africaines, du moins dont les racines et les origines se trouvent sur le continent africain. J’avais grande soif de voir plus souvent dans des musées, des galeries, de jeunes artistes noirs, talentueux, faire connaître et vendre leurs œuvres. Depuis, les choses ont bien évolué et vont dans le bon sens.
Afin de promouvoir les « Arts noirs », j’ai très envie de comprendre ce qui représente le mieux nos traditions. Je travaille les éléments qui sont à mon sens d’une très grande importance :
Le visage : Avec la série tête de Cainfs, je dis les scarifications, les cheveux, les habitants des zones arides, les guerriers, les peuls, les bantous… Tout ce qui peut expliquer un individu au premier abord.
Le vêtement : Pour offrir la tradition, un vêtement traditionnel, un vêtement moderne orné de bijoux traditionnels, donne le ton.
Le tissu : Un pagne explique les traditions, les hiérarchies, l’histoire et le présent d’un clan ou d’une région.

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