Maladies Non Transmissibles

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Le diabète et l'insuffisance rénale face à la décentralisation sanitaire au Sénégal

À l’instar de la plupart des pays africains, le Sénégal est confronté à un réel problème du déficit de soignants au sein de ses institutions publiques sanitaires.

Pourtant connu et reconnu par la qualité de formation des médecins en Afrique de l’ouest, ce pays est très loin de la couverture médicale de sa population.

Ainsi, on note une insuffisance de ressources humaines dans le secteur de la santé surtout dans le domaine des maladies non transmissibles où les patients souffrent de véritables difficultés pour se faire consulter.

Ce qui fait que bon nombre de patients se rabattent sur l’automédication ou sur les thérapies traditionnelles non adaptées aggravant ainsi leurs maladies.

Depuis, on parle de décentralisation au Sénégal, toutefois, force est de reconnaître que celle sanitaire est encore dans ses balbutiements.

Malgré les efforts consentis ces dernières années, tous les établissements publics sanitaires de niveaux trois (EPS 3) sont concentrés à Dakar.

Face à cette situation, une partie importante des médecins, ne voulant pas sortir de la capitale, continuent à exercer entre le public et le privé à la recherche du profit.

Titulaire d'une thèse de doctorat en sociologie àl'Université Gaston Berger de Saint-Louis, Dr.

MalickHamidou NDIAYE est également assistant à laditeinstitution et chercheur au laboratoire URIC.

Socioanthropologue, consultant et tuteur à l'UniversitéVirtuelle du Sénégal, M.

NDIAYE intervient àl’Université Kocc Barma de Saint Louis et à ISFOS

Fiche technique