La langue wolof écrite des 19ème et 20ème siècles au Sénégal
L'arabe et le wolof au Sénégal Deux langues et une écriture en contexte de domination
Doit-on ranger les influences de l’arabe sur le wolof dans le cercle anodin d’un contact historique civilisateur ou commercial ?Peut-on faire fi du wolofal en parlant de littérature sénégalaise ? Qu’est-ce qui a été à l’origine des emprunts arabes dans le lexique wolof ? Sachant que le wolof a été en contact avec plusieurs langues locales et étrangères, quelle est celle qui prédomine dans son lexique d’emprunts aujourd’hui ? Des explications s’imposent.
Car, le français seul n’est pas l’unique langue qui exerçât une influence sur la langue wolof avec le phénomène de domination coloniale.
L’arabe était présent au Sénégal et a pu se maintenir à travers des cercles intellectuels si nous nous référons à un arrière-plan historique.
Nous avons touché dans ce travail aux éléments qui ont favorisé le maintien de l’arabe chez un peuple qui n’avait jusque là pas de langue écrite.
Un point focal de l’apprentissage de cette langue et de l’expertise des intellectuels reste la poésie qui semblait un mode d’écriture très populaire au Sénégal.
Né en 1971 à Khombole, Sénégal, El Hadji Mansour MBOUP est titulaire du Doctorat d'Etudes anglaises, Option linguistique et Du Certificat d'Aptitude à l'Enseignement Secondaire (CAES).
Il a enseigné l'anglais au Gabon et professeur d'anglais.
Il a été lauréat du Prix d'Honneur de l'Ambassade de Côte d'Ivoire en français en 1990.
Fiche technique
- Auteur
- El Hadji Mansour MBOUP
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pays
- Sénégal