Le patrimoine culturel...
Chaibou Neino
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Populations locales et travail forcé
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Le cas de Tasawa : 1900 - 1951
Introduit dès 1900 par la Mission Joalland et Meynier exigeant gracieusement des vivres et des animaux à Sarki Barmou (1899-1927), le travail forcé, platement baptisé prestations par les colonisateurs, a revêtu plusieurs formes dans la circonscription de TASAWA de 1900 à 1951 : travaux de construction, d'entretien de routes et de bâtiments administratifs, portage des matériaux de construction, paiement d'impôts en nature et en espèces disproportionnés, greniers de réserves, recrutement obligatoire de tirailleurs et imposition de la culture d'arachide,etc.
L'ignorance des travailleurs de la loi abolitionniste de 1946 et l'autoritarisme du Commandant H.C.
Vilmin Maurice, plus connu sous le sobriquet de Maï-bujé, favorisèrent sa poursuite jusqu'en 1951 à TASAWA.
Il eut pour conséquences, une extorsion de la main-d'oeuvre, d'innombrables décès sur les chantiers, des flux migratoires en direction du Nigeria, la destruction de l'artisanat traditionnel, la monétarisation des rapports sociaux de production, l'installation des mythes de supériorité et d'infaillibilité du colonisateur.
Monsieur Chaibou NEINO est né le 01/01/1964 à Guidan–Tawayé (Mayahi, au Niger.
Après des études primaires à Guidan-Tawayé, secondaires à Mayahi, Zinder et Maradi, il fréquenta l'Université Abdou Moumouni de Niamey.
Cet ouvrage qu'il publie sur le travail forcé à Tasawa, se veut un hommage aux travailleurs drainés sur les différents chantiers.
Fiche technique
- Auteur
- Chaibou Neino
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pays
Sénégal
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Le cas de Tasawa : 1900 - 1951
Introduit dès 1900 par la Mission Joalland et Meynier exigeant gracieusement des vivres et des animaux à Sarki Barmou (1899-1927), le travail forcé, platement baptisé prestations par les colonisateurs, a revêtu plusieurs formes dans la circonscription de TASAWA de 1900 à 1951 : travaux de construction, d'entretien de routes et de bâtiments administratifs, portage des matériaux de construction, paiement d'impôts en nature et en espèces disproportionnés, greniers de réserves, recrutement obligatoire de tirailleurs et imposition de la culture d'arachide,etc.
L'ignorance des travailleurs de la loi abolitionniste de 1946 et l'autoritarisme du Commandant H.C.
Vilmin Maurice, plus connu sous le sobriquet de Maï-bujé, favorisèrent sa poursuite jusqu'en 1951 à TASAWA.
Il eut pour conséquences, une extorsion de la main-d'oeuvre, d'innombrables décès sur les chantiers, des flux migratoires en direction du Nigeria, la destruction de l'artisanat traditionnel, la monétarisation des rapports sociaux de production, l'installation des mythes de supériorité et d'infaillibilité du colonisateur.