Culture in vitro et amélioration génétique du melon (Cucumis melo L.)
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Néoformation de plantes in vitro et transformation génétique du melon (Cucumis melo L.) cultivars Maazoun et Béji
En Tunisie, la culture du melon occupe la deuxième place après celles des Solanacées.
Elle représente 9,24 % des surfaces des cultures légumières.
La production nationale est de l’ordre de 140645 tonnes/an.
Les cultivars Maazoun et Béji sont bien cultivés en Tunisie.
Ils ont été sélectionnés et stabilisés par l’INRAT (Jabberi, 1988).
Les deux cultivars sont très appréciés par le consommateur pour la qualité de leurs fruits.
Toutefois, ils sont sensibles à de nombreuses maladies cryptogamiques et virales et à des stress abiotiques.
L’amélioration génétique de ces deux cultivars s’est heurtée à la recherche d’individus d’élite susceptibles de donner une descendance cumulant des gènes d’intérêt à ségrégation dépendante.
En outre, la sélection des descendants souhaités nécessite plusieurs années de culture pour leur fixation.
La sélection a souvent aboutit à la création de types où les combinaisons génétiques ne sont pas toujours les plus recherchées.
Notre travail, sur Maazoun et Béji vise essentiellement l’amélioration génétique de ces deux cultivars par l’utilisation des techniques biotechnologiques complémentaires: la culture in vitro de tissus et la transformation génétique.
Awatef Rhimi, Docteur en biologie, chargée de la conservation et l'évaluation des ressources génétiques aromatiques, médicinales, forestières et pastorales dans la Banque Nationale de Gènes de Tunisie.
Fiche technique
- Auteur
- Awatef Rhimi
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pays
Tunisie
Néoformation de plantes in vitro et transformation génétique du melon (Cucumis melo L.) cultivars Maazoun et Béji
En Tunisie, la culture du melon occupe la deuxième place après celles des Solanacées.
Elle représente 9,24 % des surfaces des cultures légumières.
La production nationale est de l’ordre de 140645 tonnes/an.
Les cultivars Maazoun et Béji sont bien cultivés en Tunisie.
Ils ont été sélectionnés et stabilisés par l’INRAT (Jabberi, 1988).
Les deux cultivars sont très appréciés par le consommateur pour la qualité de leurs fruits.
Toutefois, ils sont sensibles à de nombreuses maladies cryptogamiques et virales et à des stress abiotiques.
L’amélioration génétique de ces deux cultivars s’est heurtée à la recherche d’individus d’élite susceptibles de donner une descendance cumulant des gènes d’intérêt à ségrégation dépendante.
En outre, la sélection des descendants souhaités nécessite plusieurs années de culture pour leur fixation.
La sélection a souvent aboutit à la création de types où les combinaisons génétiques ne sont pas toujours les plus recherchées.
Notre travail, sur Maazoun et Béji vise essentiellement l’amélioration génétique de ces deux cultivars par l’utilisation des techniques biotechnologiques complémentaires: la culture in vitro de tissus et la transformation génétique.