Dialogue thérapeutique avec...
Albert Aimé Kabwe Muela
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Spiritualité, santé et VIH/SIDA en milieux africains
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Crise de perception et perspectives
L'Afrique, sur toute la terre des hommes, demeure une région du monde à forte morbidité et qui fait figure d'un mouroir.
C'est là où les maladies et épidémies déjà maitrisées ou éradiquées ailleurs persistent et continuent à emporter cruellement les gens.
C'est là encore où l'on assiste souvent à des étiologies beaucoup plus spiritualistes traduisant une crise de perception.
Que les enfants meurent à cause de la malnutrition ou de la malaria des anophèles, que les malades périssent même de maux guérissables faute de médicaments dans les hôpitaux, que les épidémies emportent de multitudes de gens, on n'y accuse souvent que les puissances maléfiques, des sorciers.
La spiritualité, entendue comme l'univers des systèmes des croyances, des valeurs, des pensés, des rites, etc., reste une clé qui dicte, non seulement la perception de la maladie, mais aussi les orientations préventives et thérapeutiques qui, souvent, portent atteinte à la promotion de la santé.
Le présent ouvrage milite en faveur de la "déspritualisation" de la maladie.
Il propose des perspectives susceptibles de contribuer à la promotion de la santé et au renforcement de la lutte contre le VIH/SIDA.
Albert Aimé Kabwe Muela est Docteur en Théologie de l'Université Protestante au Congo (RDC).Il enseigne l'Ethique et la déontologie professionnelle, l'Epistémologie, les IST et le VIH/SIDA à l'Institut Supérieur Pédagogique de Kananga.Pasteur (presbytérien), il travaille depuis des années comme activiste dans la lutte contre le VIH/SIDA.
Fiche technique
- Auteur
- Albert Aimé Kabwe Muela
- Langue
- Français
- Éditeur
- Presses Académiques Francophones
- Pays
République démocratique du Congo
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Crise de perception et perspectives
L'Afrique, sur toute la terre des hommes, demeure une région du monde à forte morbidité et qui fait figure d'un mouroir.
C'est là où les maladies et épidémies déjà maitrisées ou éradiquées ailleurs persistent et continuent à emporter cruellement les gens.
C'est là encore où l'on assiste souvent à des étiologies beaucoup plus spiritualistes traduisant une crise de perception.
Que les enfants meurent à cause de la malnutrition ou de la malaria des anophèles, que les malades périssent même de maux guérissables faute de médicaments dans les hôpitaux, que les épidémies emportent de multitudes de gens, on n'y accuse souvent que les puissances maléfiques, des sorciers.
La spiritualité, entendue comme l'univers des systèmes des croyances, des valeurs, des pensés, des rites, etc., reste une clé qui dicte, non seulement la perception de la maladie, mais aussi les orientations préventives et thérapeutiques qui, souvent, portent atteinte à la promotion de la santé.
Le présent ouvrage milite en faveur de la "déspritualisation" de la maladie.
Il propose des perspectives susceptibles de contribuer à la promotion de la santé et au renforcement de la lutte contre le VIH/SIDA.