Rites funéraires en pays sakalava-Boeny dans le Nord-Ouest Malgache

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Essai de socioanthropologie

A la lumière des rites funéraires en pays Sakalava-Boeny dans le Nord-Ouest malgache, il est question de redynamiser la socioanthropologie à Madagascar.

Riches de leurs symboles ces rites funéraires, qui sont porteurs des valeurs cardinales des Sakalava, ne peuvent être judicieusement abordés dans leur complexité que par ce regard croisé du sociologue et de l’anthropologue.

Car pour la tribu sakalava qui constitue l’une des dix huit tribus malgaches, ce sont les rites funéraires qui donnent sens à la vie: les vivants sont à l’écoute de leurs morts.

Périodiquement, toute la population se mobilise pour sortir en grande pompe les reliques des rois défunts pour que ces derniers continuent de veiller sur les vivants.

Lors de ces cérémonies hautement ritualisées, tradition et modernité s’opposent et se conjuguent, sous le regard amusé des acteurs, signifiant par là que développement-culture doivent être menés de pair.

Car, loin d’être un frein pour un développement de plus en plus accéléré, l’ancrage aux traditions offre encore des repères fiables pour ne pas se perdre en chemin.

Si les Sakalava ont un message à livrer à l’humanité, c’est de dire que la lumière du passé éclaire l’avenir.

Elia Béatrice ASSOUMACOU, mariée et mère d’une fille de deux ans est Maître de Conférences, Docteur en Sociologie, enseigne à l’Université de Mahajanga, depuis 2011.

Avec une équipe pluridisciplinaire, elle a créé un Institut des Langues et Civilisations qu’elle dirige encore.

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