Gestion Des Eaux Usees Domestiques Dans Les Villes Sub-sahariennes

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Espace Temoin De La Ville D'abomey-calavi Au Benin

A l'instar des villes d'Afrique sub-saharienne, Abomey-Calavi connaît un accroissement démographique important depuis quelques années.

Cet accroissement entraine une augmentation des déchets liquides particulièrement les eaux usées domestiques.

Cette étude vise à analyser les pratiques des ménages en matière de gestion des eaux usées domestiques et leurs conséquences sur la santé des populations.

La quantité d’eaux usées domestiques produite dans la ville a été évaluée à 60 l/habitant/jr.

78,54 % des ménages canalisent les eaux de douche vers les puisards.

Par contre, les eaux de vaisselle et de lessive sont déversées à 92 % dans la rue.

Quant aux eaux de cuisine elles sont déversées soit dans la rue (80,32 %) soit dans les bas-fonds ou les maisons inhabitées (54,65 %).Tous les échantillons analysés présentent une toxicité avérée.

La charge polluante générée par ces eaux est en moyenne de 535,42mg/l pour la DBO5, de 864,2mg/l pour la DCO et de 546,1 mg/l pour les matières en suspension.

Dossou Edouard AKPINFA est agro-géographe, membre du Laboratoire d'Etudes des Dynamiques Urbaines et Régionales (LEDUR) de l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin.

Il travaille sur les questions relatives à la valorisation des déchets dans l'agriculture, la gestion durable des terres et la sécurité alimentaire

Fiche technique