La formation continue en secteur informel au Cameroun

Le cas des frigoristes

On s’accorde aujourd’hui à dire que la formation continue en secteur informel est presque inexistante au Cameroun.

Et pourtant ce secteur représente 90,4% des actifs occupés pour 50% de contribution au produit intérieur brut.

Cette absence de la formation continue anéantit les efforts de l’état dans la lutte contre le chômage.

En effet, le nombre d’actifs insérés dans des emplois est très vite annulé par le nombre de ceux qui perdent leurs emplois du fait de l’inadaptation professionnelle.

Au delà des effets de mode, quelle politique de formation continue peut-on appliquer à cette catégorie de travailleurs ? Pour quelles modalités de financement ? Quel est le profil type de ces travailleurs artisans ? Sont-ils favorables à un retour en formation ? Quelles sont leurs attentes ? Cet ouvrage répond à cette problématique en s’appuyant sur une expérience de recherche-action menée dans le sous-secteur d’artisans frigoristes.

Le lecteur curieux, l'acteur stratégique ou l'opérationnel des projets de formation trouvera ici un outil de conduite du changement dans les micros organisations informelles en particulier, et, par extension en entreprise.