Le député dans l'action parlementaire
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Essai sur la professionnalisation du travail parlementaire au Cameroun
De manière générale, la recherche hégémonique dans le domaine parlementaire au Cameroun repose fondamentalement sur un processus d’assimilation réciproque et de fusion des groupes anciens et de nouvelles élites nées aussi bien de la colonisation que de la décolonisation.
Elle traduit une réalité spécifique : le plus grand pourcentage des parlementaires ayant siégé dans les assemblées correspondantes est composé de fonctionnaires subalternes, et notamment de chefs traditionnels.
En conséquence, les rapports qui existent entre l’exécutif et le parlement sont le reflet des rapports qui existent dans l’administration entre les haut-cadres et les subordonnés.
Aussi, peut-on valablement postuler que l’hégémonie des fonctionnaires subalternes et des chefs traditionnels au sein des Assemblées parlementaires camerounaises traduit-elle un lien de causalité avec la chute de la production législative d’origine parlementaire.
L'auteur est Docteur Nouveau Régime en science politique de l’Université François Rabelais de Tours (France) et Professeur de science politique à l'Université de Douala (Cameroun).
Il est connu pour être un politologue très réputé pour sa parfaite connaissance des problématiques de l’ancrage démocratique en Afrique, en articulation avec le parlementarisme et les autres questions connexes.
Fiche technique
- Auteur
- Manassé Aboya Endong
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pays
Cameroun
Essai sur la professionnalisation du travail parlementaire au Cameroun
De manière générale, la recherche hégémonique dans le domaine parlementaire au Cameroun repose fondamentalement sur un processus d’assimilation réciproque et de fusion des groupes anciens et de nouvelles élites nées aussi bien de la colonisation que de la décolonisation.
Elle traduit une réalité spécifique : le plus grand pourcentage des parlementaires ayant siégé dans les assemblées correspondantes est composé de fonctionnaires subalternes, et notamment de chefs traditionnels.
En conséquence, les rapports qui existent entre l’exécutif et le parlement sont le reflet des rapports qui existent dans l’administration entre les haut-cadres et les subordonnés.
Aussi, peut-on valablement postuler que l’hégémonie des fonctionnaires subalternes et des chefs traditionnels au sein des Assemblées parlementaires camerounaises traduit-elle un lien de causalité avec la chute de la production législative d’origine parlementaire.