De la qualité de l'enseignement supérieur

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Que deviennent les diplômés de l'Université de Ouagadougou (Burkina Faso)?

Dès l’après-Guerre, les gouvernements ont vu, en l’éducation, la clef principale du développement et y ont alors beaucoup investi, poussant à un développement anarchique de l’éducation.

L’enseignement supérieur par exemple s’ouvre aux masses.

Mais les années 60-70 marquent le départ d’une récession économique dont l’une des manifestations fut la diminution des ressources et cela, au moment où naissent des besoins nouveaux que l’éducation doit satisfaire.

L’enseignement supérieur en Afrique est né dans ce contexte, au moment où la fonction publique, pourvoyeuse d’emplois des diplômés, se trouvait débordée.

La conséquence en est le chômage des diplômés.

L’efficacité devint une exigence S’instaure ainsi une culture de l’évaluation, y compris dans les universités.

Cette étude s’intéresse à ce contexte en rapport avec le marché offert aux diplômés.

Au plan empirique, l’étude suit 123 diplômés de la maîtrise de trois filières de l’Université de Ouagadougou et se demande ce que deviennent ceux-ci 35 mois après leur sortie du point de vue de l’efficacité et de l’équité externes.

Valléan Tindaogo, docteur d'Etat en sciences de l'éducation,études de lettres et sciences de l'éducation à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal).

Maître assistant, Secrétaire général adjoint de l'Unniversité de Koudougou (Burkina Faso).

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