

Les mesures d’exécution forcée prévues par l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) ont fixé un régime au titre exécutoire avec l’ambition de le revaloriser.
Mais c’est à l’aune de son aptitude à servir au recouvrement effectif des droits du créancier que se mesurent, en définitive, la valeur et l’efficacité de ce titre.
A l’examen des textes et de leur application par la jurisprudence, l’efficacité du titre n’est pas négligeable.
Les effets qu’il produit vont de la contrainte dissuasive à la réalisation du patrimoine du débiteur en paiement au créancier.
Cependant certains privilèges et anachronismes font toujours échec à l’exécution du titre.
C’est pourquoi, il convient de revisiter les exceptions à cette force exécutoire pour les atténuer ou les soustraire du bloc législatif OHADA.
L’auteur propose des moyens à cet effet.
Cet ouvrage intéressera les étudiants et les enseignants qui travaillent dans le domaine de l'exécution forcée.
Les praticiens du droit et les investisseurs y trouveront des informations précieuses pour la défense de leurs intérêts.
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Titulaire d'un master en contentieux et arbitrage des affaires (Major de promotion) à l'Université Catholique de l'Afrique Centrale à Yaoundé (Cameroun), l'auteur s'est spécialisé dans les voies d'exécution par une pratique du contentieux bancaire et une collaboration en cabinet d'avocat.
Fiche technique