Etat hydrique du BV de la Bagoé en milieux soudano-sahélien de C.I.
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Le bassin versant de la Bagoé appartient au grand bassin du Niger.
Situé au Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire, il est le principal hydrosystème qui draine les départements de Boundiali et Tengréla.
La compréhension de la récession hydrique que connait ce bassin a nécessité l’étude de son état hydrique saisonnier.
Pour ce faire, une analyse de la variabilité du climat et de ses impacts sur les ressources en eau est menée à partir de chroniques de données de pluies et de débits de cours d’eau.
De même, la dynamique spatio-temporelle de l’assèchement de ses cours d’eau est mise en évidence par des indices d’humidité calculés sur des images satellitaires.
Ayant connu de 1928 jusqu’à 2000, deux périodes sèches (1928-1949 et 1976-2000) séparées par une période humide (1950-1975), le bassin de la Bagoé a enregistré depuis l’importante rupture pluviométrique de 1975, un déficit de pluie de 15%.
ayant entrainé des déficits d’écoulement de 58,63% et de recharge des aquifères de 87,78%.
Cela est consécutif à l’assèchement des cours d’eau dans des proportions de 20,84 à 73,52% au cours de la période sèche.
Né le 31/05/1973, M.
ADJA MIESSAN Germain est titulaire du Doctorat de l’Université de Cocody (Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY).
Il est auteur, co-auteur de plusieurs publications scientifiques parues dans des revues internationales.
Il est enseignant-Chercheur à l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan.
Fiche technique
- Auteur
- Germain Miessan Adja
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Pages
- 200
- Pays
Côte d'Ivoire
Le bassin versant de la Bagoé appartient au grand bassin du Niger.
Situé au Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire, il est le principal hydrosystème qui draine les départements de Boundiali et Tengréla.
La compréhension de la récession hydrique que connait ce bassin a nécessité l’étude de son état hydrique saisonnier.
Pour ce faire, une analyse de la variabilité du climat et de ses impacts sur les ressources en eau est menée à partir de chroniques de données de pluies et de débits de cours d’eau.
De même, la dynamique spatio-temporelle de l’assèchement de ses cours d’eau est mise en évidence par des indices d’humidité calculés sur des images satellitaires.
Ayant connu de 1928 jusqu’à 2000, deux périodes sèches (1928-1949 et 1976-2000) séparées par une période humide (1950-1975), le bassin de la Bagoé a enregistré depuis l’importante rupture pluviométrique de 1975, un déficit de pluie de 15%.
ayant entrainé des déficits d’écoulement de 58,63% et de recharge des aquifères de 87,78%.
Cela est consécutif à l’assèchement des cours d’eau dans des proportions de 20,84 à 73,52% au cours de la période sèche.