Relations ville-campagne autour d'Adiaké et sa région

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Une ville secondaire désolidarisée de son espace rural

La véritable synergie que la ville d’Adiaké doit avoir avec sa région est fortement contrariée du fait de sa position de cul-de-sac et de son territoire rural fortement désarticulé par un vaste plan d’eau lagunaire (425 km2).

Ce livre cherche à montrer si l’enclavement interne a favorisé le resserrement des liens entre cette ville secondaire et son environnement rural.

A cet effet, nous avons d’abord déterminé la nature et l’intensité des relations entre ces deux entités spatiales.

Ensuite montrer l’impact du plan d’eau lagunaire sur l’influence d’Adiaké et enfin analyser le niveau de développement et d’équipement.

La ville d’Adiaké exerce une relative influence sur son arrière-pays dans les domaines sanitaire, éducatif et à un degré moindre commercial.

Toutefois, force est de constater que 60,38% des villages de la rive-Est des Sous-préfectures d’Etuéboué et de Tiapoum, qui sont de grands bassins de productions agricoles échappent à son influence à cause de leur enclavement et de leur proximité du Ghana, pays voisin.

Guy Constant Dali est titulaire d’un doctorat en géographie urbaine.

Il fut professeur de lycée.

Actuellement, il est enseignant-chercheur à l’Université de Daloa (Côte d’Ivoire) et membre du Laboratoire de Recherche Espace-Système à Abidjan.

Ses travaux de recherche portent sur la dynamique urbaine et la recomposition territoriale.

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