CANCER COLORECTAL EN MILIEU MILITAIRE EN TUNISIE
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PARTICULARITÉS ANATOMO-CLINIQUES ET CHALLENGES
Introduction : En milieu militaire, le cancer du colon entraine une perte opérationnelle et financière importante qui peut entraver la logistique militaire.
Notre travail avait pour but d’étudier les particularités et les challenges rencontrés dans la prise en charge de ce cancer dans la population militaire tunisienne.
Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive sur le cancer colorectal (CCR) sur une période de 3 ans et demi allant du 2 janvier 2017 au 30 juin 2020.
Résultats : Le nombre de cas était de 50 avec une prédominance féminine de 58%.
Sur le plan histologique, le type histologique le plus fréquent était l’adénocarcinome (ADK) moyennement différencié (60% des cas).
Les tumeurs étaient diagnostiquées à un stade tardif (pT3 dans 62% des cas).
La survie globale était de 86% à 1 an, de 72% à 2 ans, de 47% à 3 ans.
Conclusion : Malgré plusieurs avantages dans le domaine de la santé militaire, la prise en charge du CCR en milieu militaire reste sujette à des difficultés d’ordre épidémiologique, de dépistage, de diagnostic et de traitement.
Assistante hospitalo-universitaire en anatomie et cytologie pathologiques.Enseignante à la faculté de médecine de Tunis.Enseignante à l'école de santé militaire de Tunis.Cheffe de service à l'école d'application du service de santé militaire.
Fiche technique
- Auteur
- Nada Mansouri
- Langue
- Français
- Pages
- 96
PARTICULARITÉS ANATOMO-CLINIQUES ET CHALLENGES
Introduction : En milieu militaire, le cancer du colon entraine une perte opérationnelle et financière importante qui peut entraver la logistique militaire.
Notre travail avait pour but d’étudier les particularités et les challenges rencontrés dans la prise en charge de ce cancer dans la population militaire tunisienne.
Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive sur le cancer colorectal (CCR) sur une période de 3 ans et demi allant du 2 janvier 2017 au 30 juin 2020.
Résultats : Le nombre de cas était de 50 avec une prédominance féminine de 58%.
Sur le plan histologique, le type histologique le plus fréquent était l’adénocarcinome (ADK) moyennement différencié (60% des cas).
Les tumeurs étaient diagnostiquées à un stade tardif (pT3 dans 62% des cas).
La survie globale était de 86% à 1 an, de 72% à 2 ans, de 47% à 3 ans.
Conclusion : Malgré plusieurs avantages dans le domaine de la santé militaire, la prise en charge du CCR en milieu militaire reste sujette à des difficultés d’ordre épidémiologique, de dépistage, de diagnostic et de traitement.