Vies en Chemins
Samy Djelil
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Chemins en Vie
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Suites brodées
J’ai commencé ce recueil durant mon exil à Casablanca.
En effet après les évènements d’octobre 88 en Algérie, j’entrai dans la première ligue des droits de l’homme, à cette époque j’étais furieux de ce qui se passait mais surtout de ce qui allait se passer.
J’exerçais déjà en tant que rééducateur auprès de mon père qui était un éminent phtisiologue.
A l’époque je reçus une première menace écrite, puis quelque temps après une seconde avec ma photo barrée de sang collée sur un papier sur lequel figurait une écriture coranique, puis une autre qui me signifiait que je devais mourir et que cela étais une volonté Divine.
Mon fils venait de naitre, j’étais touché et furieux, sans inquiéter mes parents je quittais le pays comme si je partais pour un voyage ………..PLUS DE 10 ANS D’EXIL … Le hasard fit que c’est à Casablanca que je m’installais.
Un exil est toujours douloureux, car on ne part pas sur une envie, mais bien par contrainte.
Le Maroc m’a accueilli dans les règles, tout comme il avait accueilli feu mon père qui était condamné à mort par l’o a s avant 1962.
L'Algérie en 91, sombrait dans la violence barbare des intégristes et on tuait au nom d’Allah à tout bout de champ.
L'auteur travaille beaucoup avec les enfants (I.M.C).
Il est physiothérapeute, il enseigne l'aïkido et l'EPS.
Fiche technique
- Auteur
- Samy Djelil
- Langue
- Français
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J’ai commencé ce recueil durant mon exil à Casablanca.
En effet après les évènements d’octobre 88 en Algérie, j’entrai dans la première ligue des droits de l’homme, à cette époque j’étais furieux de ce qui se passait mais surtout de ce qui allait se passer.
J’exerçais déjà en tant que rééducateur auprès de mon père qui était un éminent phtisiologue.
A l’époque je reçus une première menace écrite, puis quelque temps après une seconde avec ma photo barrée de sang collée sur un papier sur lequel figurait une écriture coranique, puis une autre qui me signifiait que je devais mourir et que cela étais une volonté Divine.
Mon fils venait de naitre, j’étais touché et furieux, sans inquiéter mes parents je quittais le pays comme si je partais pour un voyage ………..PLUS DE 10 ANS D’EXIL … Le hasard fit que c’est à Casablanca que je m’installais.
Un exil est toujours douloureux, car on ne part pas sur une envie, mais bien par contrainte.
Le Maroc m’a accueilli dans les règles, tout comme il avait accueilli feu mon père qui était condamné à mort par l’o a s avant 1962.
L'Algérie en 91, sombrait dans la violence barbare des intégristes et on tuait au nom d’Allah à tout bout de champ.