

Les vessies neurologiques de l’enfant regroupent tous les dysfonctionnements vésico-sphinctériens dus à une anomalie congénitale des voies nerveuses (dysraphismes lombo-sacrés, agénésies sacrées, diastématomyélie, etc.) qui sont les plus fréquentes (90%).
Les lésions acquises (traumatiques, dégénératives ou tumorales) représentent le reste (10%).
Ces vessies neurologiques ont une double conséquence : L’incontinence urinaire, conséquence sociale, inconfort permanent et handicap grevant l’intégration sociale, handicap d’autant plus grave qu’il se surajoute volontiers à des difficultés motrices d’origine neurologique.
Plus grave encore, la dégradation plus ou moins rapide de l’appareil urinaire, conséquence vitale, pouvant aboutir à l’insuffisance rénale terminale.
Ces deux complications constituent les pierres d’achoppement de l’approche thérapeutique des neurovessies, avec un double dilemme, tenter d’améliorer la continence en renforçant l’obstacle à l’écoulement, c’est prendre le risque d’aggraver la dégradation du haut appareil urinaire, améliorer la vidange pour protéger les reins en diminuant l’obstacle infra vésical, c’est s’exposer à pérenniser l’incontinence.
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Baccalauréat : Mathématiques 1989. Diplôme de docteur en médecine en Juin 1997 Diplôme d’étude de médecine spécialisé en Chirurgie Pédiatrique en Juin 2004 Maitre assistant H.U.
sur concours en Novembre 2005 Doctorat en sciences médicales en Avril 2012 Maitre de Conférences HU à la fac de médecine de Tlemcen (Algérie) en 2014.
Fiche technique