Problématiques de l'enseignement supérieur-universitaire RD Congolais
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Historique, enjeux et perspectives
Gérer et faire fonctionner normalement un établissement d’enseignement supérieur et universitaire en République Démocratique du Congo est une entreprise complexe.
Sa complexité managériale est due à plusieurs facteurs parfois contradictoires les uns les autres.
Parmi ces facteurs on peut aisément citer l’essaimage en désordre de ces établissements dans presque tous les secteurs ou collectivités locales (471 actuellement plus 264 chefferies) dont l’ensemble est subdivisé en 5.908 groupements.
Le deuxième facteur c’est le fait que toutes les familles congolaises sont hantées par un esprit de diplômes universitaires à n’importe quel prix.
D’où, la contradiction entre la volonté des parents de bien former leurs enfants, d’une part, et la précarité de leurs moyens, qui ne leur permet pas de payer deux fois les frais académiques de leur enfant dans la même classe (promotion).
Ce qui suscite beaucoup de pression sur les gestionnaires.
Laddy Sedzo LOMBO a une expérience avérée dans la gestion des Etablissements d’enseignement supérieur et universitaire.
Il est Secrétaire Général Académique de l’UCKIN (2022 à ce jour), Secrétaire Général à la Recherche de LAU (depuis Mars 2023) et Professeur des Universités depuis 2012.
Fiche technique
- Auteur
- Laddy LOMBO SEDZO
- Langue
- Français
Historique, enjeux et perspectives
Gérer et faire fonctionner normalement un établissement d’enseignement supérieur et universitaire en République Démocratique du Congo est une entreprise complexe.
Sa complexité managériale est due à plusieurs facteurs parfois contradictoires les uns les autres.
Parmi ces facteurs on peut aisément citer l’essaimage en désordre de ces établissements dans presque tous les secteurs ou collectivités locales (471 actuellement plus 264 chefferies) dont l’ensemble est subdivisé en 5.908 groupements.
Le deuxième facteur c’est le fait que toutes les familles congolaises sont hantées par un esprit de diplômes universitaires à n’importe quel prix.
D’où, la contradiction entre la volonté des parents de bien former leurs enfants, d’une part, et la précarité de leurs moyens, qui ne leur permet pas de payer deux fois les frais académiques de leur enfant dans la même classe (promotion).
Ce qui suscite beaucoup de pression sur les gestionnaires.