L'ADMINISTRATION DE LA PREUVE DE L'INFRACTION DE VIOL

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EN DROIT PÉNAL CONGOLAIS

Le viol est un problème largement répandu à travers le monde.

Chaque jour un nombre incalculable de personnes est victime de viol chez eux, au travail, sur le lit conjugal, dans les familles, dans les couples (copinage) ect.

Il est un acte de pouvoir et de nature criminelle.

Cependant pour qu’une personne soit condamnée, il faut que le juge ait procédé à la reconstitution des faits, et ait établi une cohérence entre ces faits et la définition légale d’une infraction.

Mais pour parvenir à cette vérité, à cette certitude judiciaire, l’accusation et la défense auront chacune exprimé leurs prétentions ; de sorte que l’une apportera la preuve à défaut de laquelle, le doute s’installera et profitera à l’autre.

Les agressions sexuelles, et particulièrement le viol, font l’objet d’une importante réprobation sociale et donc d’une attente répressive de la part de l’opinion publique ; corollairement, elles sont fortement punies par les juges.

Toutes les violences sexuelles, quel que soit leur forme, constituent des atteintes à la dignité et à l’intégrité corporelle de la victime.

Les preuves permettent de déterminer le coupable d’une infraction ou peuvent au contraire, confirmer l’innocence.

Né le 30.12.1992 à Goma en RDC, Moïse ILOKO KITUMBAMOYO est diplômé en section Commerciale et ADMINISTRATIVE au GS TUMBA II.

Licencié en Droit à Université Officielle de Bukavu (UOB).

Assistant à l'Université Coopérative de la RDC.Défenseur Judiciaire près le Tribunal de Grande Instance d'Uvira.

Chercheur en Sexologie et Théologie, Poète, Écrivain.

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