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Concurrence bancaire et efficience de l'intermédiation financière

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Ce ouvrage évalue l’effet de la concurrence bancaire sur l’efficience de l’intermédiation financière des secteurs des banques de la CEMAC.

Au moyen d’une méthodologie en trois étapes, nous avons mesuré l’intensité de concurrence sur les marchés bancaires des pays de cette zone.

Ensuite, nous avons estimé les scores d’efficience de l’intermédiation financière au moyen des modèles DEA et DEA-Malmquist.

Enfin, à partir d’un modèle de données en panel à effets fixes, estimé par la méthode des MCO, nous avons évalué l’effet de la concurrence bancaire sur l’efficience de l’intermédiation financière.

De cette méthodologie, il en résulte que plus leur pouvoir de marché augmente plus les banques améliorent leur efficience coût, leur efficience d’allocation et leur productivité globale.

A contrario, on observe que la concurrence bancaire améliore les scores d’efficience technique pure, d’efficience d’échelle et d’efficience technique globale alors que la concentration du marché bancaire apparaît plutôt comme une source d’inefficience de l’intermédiation financière.

Ainsi, la réduction de la concentration bancaire améliore les pratiques concurrentielles et agit positivement sur l'efficience.

Analyste des projets d'investissement et docteur en Sciences économiques, MVONO ESSONO Bertrand, est un spécialiste en microéconomie bancaire et Enseignant des Universités.

Dans son champ d'étude, il s'intéresse notamment aux déterminants internes et externes de l'efficience, la productivité et la performance des banques des pays en développement.

Fiche technique