Loin d'être "fantôme", "ambigüe", "mal partie", "déboussolée", l'Afrique noire n'est plus celle du "développement", paradigme aujourd'hui obsolète.
Elle est actuellement l'objet d'une interpellation sociologique qui allie anthropologie, histoire, géographie et philosophie : la révolution spirituelle.
Celle-ci a une source inépuisable logée au creux de ses apparences : le social impliquant le véritable vivre-ensemble auquel l'Afrique des nouvelles monarchisations tourne le dos par des discours et pratiques populistes et de "peuplecratie" de ses dirigeants.
Le social africain est une philosophie qui exprime l'ontologie de l'être dans le monde ; une anthropologie de l'un avec l'autre ; une sociologie dont le fait social est le relationnel.
Motaze AKAM est professeur de sociologie à l'Université de Ngaoundéré.
Expert-évaluateur des projets, il intervient dans le Laboratoire Sciences de l'homme et de la société de l'Université de Maroua (Cameroun) et au Département de sociologie de l'Université de N'Djamena (Tchad).
Loin d'être "fantôme", "ambigüe", "mal partie", "déboussolée", l'Afrique noire n'est plus celle du "développement", paradigme aujourd'hui obsolète.
Elle est actuellement l'objet d'une interpellation sociologique qui allie anthropologie, histoire, géographie et philosophie : la révolution spirituelle.
Celle-ci a une source inépuisable logée au creux de ses apparences : le social impliquant le véritable vivre-ensemble auquel l'Afrique des nouvelles monarchisations tourne le dos par des discours et pratiques populistes et de "peuplecratie" de ses dirigeants.
Le social africain est une philosophie qui exprime l'ontologie de l'être dans le monde ; une anthropologie de l'un avec l'autre ; une sociologie dont le fait social est le relationnel.
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