Nkolo Foe, philosophe actif d’une des écoles dominantes de la philosophie camerounaise, a une production importante que l’on peut s’accorder à situer dans la continuité de la pensée de Marcien Towa.
Il retient l’attention dans ce numéro par une œuvre à la méthode plutôt éboussienne.
En effet, Eboussi Boulaga proposait aux Africains de lire en virtuoses les auteurs européens afin de sentir, s’il y a lieu, les porte-à-faux de leurs doctrines quand on les déplace vers l’Afrique.
Relire le postmodernisme à partir d’une position d’Africain, c’était suivre Nkolo Foe à travers un questionnement sur les grilles conceptuelles qui permettent l’interrogation sur l’Afrique.
Discuter Nkolo Foe dans ce numéro a été l’occasion, pour les contributeurs, de revoir le rapport que la philosophie africaine peut construire aussi bien à des auteurs qu’à des courants philosophiques dont la lecture est importante pour le philosophe contemporain (a fortiori africain) qui veut penser son effectivité