Enjeux patrimoniaux des sites historiques, le cas d'AGADIR à TLEMCEN

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Il est révoltant de constater notre inertie face à notre patrimoine historique.

Ce dernier n'arrête pas de subir les agressions du temps et de l'homme.

Sous d'autres cieux, c'est une opportunité à exploiter économiquement, culturellement et même socialement, par une mise en valeur adéquate et propice au développement sociale dans un esprit durable.

A partir du moment ou il y a eu conscience patrimoniale, nul retard ne doit être justifié pour son inscription afin de le protéger par un statut.

Un statut qui le protège de toute velléité nuisible, reste l'application dans toute sa rigueur, d'ou les enjeux.

Un cas flagrant de patrimoine délaissé, le site d'Agadir.

Inconnu de tous, mis à part par le nom, le minaret et son oratoire à moitié découvert.

Un essai d'intervention en sa faveur va permettre peut être d'emboiter le pas à d'autres chercheurs à s'y intéresser afin de le sortir de l'anonymat et de convaincre les décideurs de faire un effort non seulement envers notre cas d'étude mais aussi vers d'autres cas similaires.

Cette intervention se résume à mettre en exergue les potentialités du site avec un inventaire de toutes traces encore existantes, découvertes ou qui reste à découvrir

Yacine Fardeheb, architecte diplômé de l'université d'Oran, magister en architecture, option ville, patrimoine et urbanisme à l'université de Tlemcen, encadreur du master 2 à Tlemcen.

Architecte installé à Tlemcen depuis 1995.

Lauréat du prix national 2013, plusieurs réalisations à mon actif dont le centre des études andalouses.

Doctorat en cours.

Fiche technique