

La mondialisation et le souci de produire et reproduire les villes orientales, n’ont fait qu’aggraver la distorsion régionale de façon qu’elle devienne de plus en plus aiguë.
Pour la Tunisie, le manque de moyen et des investissements capables de rattraper le retard des régions pauvres pour les mettre sur le chemin du développement, n’a fait que l’adoption d’une telle réflexion.
Laisser l’intérieur s’évoluer « spontanément » et concentrer les efforts au niveau des villes littorales déjà développées et bien équipées.
Une vision qui se justifiait surtout par la volonté de préparer le territoire littoral à la concurrence internationale afin d’attirer les investissements étrangers.
Atteindre la compétitivité en appauvrissant les régions de l’intérieur.
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Hagui Abdelhamid est un docteur en urbanisme, aménagement et dynamique des espaces de l’université de Paris-Sorbonne.
Il n’a cessé de travailler sur les phénomènes urbains et le souci d’aménager les territoires sensibles en Tunisie.
Son premier ouvrage a été publié en août 2013 pour évoquer les timides prescriptions de l’aménagement en Tunisie.
Fiche technique