La stimulation cardiaque dans les suites d'une chirurgie cardiaque

Les blocs auriculo-ventriculaires de haut degrés constituent une complication grave et difficilement prévisible de la chirurgie cardiaque.

L'incidence des troubles de conduction après une chirurgie cardiaque varie de 10 à 15%.

Ces troubles sont souvent régressifs et uniquement 1 à 3% des patients opérés nécessiteront l’implantation d’un stimulateur cardiaque permanent.

Ces troubles conductifs représentent des séquelles lourdes conditionnant le pronostic de la pathologie initiale et nécessitant souvent l’implantation d’un stimulateur cardiaque définitif.

Nous avons réalisé un travail rétrospectif monocentrique descriptif d’une cohorte de 25 patients suivis au service de cardiologie de l’hôpital Charles Nicolle.

Ces patients ont eu un stimulateur cardiaque définitif dans les suites précoces ou tardives d’une chirurgie cardiaque sous circulation extra-corporelle.

Le but de ce travail était de déterminer les délais d’apparition d’un trouble conductif en post opératoire, les délais d’implantation des stimulateurs cardiaques définitifs et les modalités de stimulation et d’identifier les facteurs prédictifs de stimulodépendance durant le suivi de ces patients.