Partageons nous la même humanité dans la communauté internationale ?

S'interrogent les peuples Kasaîens et Kivutiens, victimes des crises humanitaires persistantes au Centre et à l'Est de la RDC

Les Nations unies sont, depuis la fin de la guerre froide, la première puissance humanitaire de la planète.

L’ONU et ses institutions spécialisées ont mis en œuvre une impressionnante diplomatie de la compassion.

Mais, loin de permettre le développement et la paix en Afrique, précisément dans les régions du grand Kivu à l’Est et du grand Kasaï au Centre de la RDC, cet activisme engendre rancœurs et désillusions dans les populations « bénéficiaires ».

Les échecs enregistrés soulignent que, pour garantir la sécurité collective et le bien, l’action humanitaire ne peut à elle seule tenir lieu de politique.

Néanmoins, l’ONU, n’est pas la seule organisation à mettre en cause dans la gestion catastrophique de ces drames humanitaires,, il faudrait également fustiger l’immobilisme, mieux l’indifférence, voire irresponsabilité des autres organisations régionales et sous régionales tels que l’Union Africaine (UA), la CEMAC, la SADC , le CPGRL etc.