

La plupart des règles du Droit international de l'environnment s'appliquent en temps de paix.Or, chaque fois qu'un conflit armé éclate, la faune et la flore sont menacées par les bélligerants.Rien que dans la région des Grands Lacs, quatre armées gouvernementales,deux anciennes armées et plus d'une douzaine de groupes rebelles s’étaient engagés dans des confrontations violentes.
Ici,l'objectif des acteurs étrangers n'est,dès lors, pas tellement de s'assurer un contrôle quasi étatique, ni d'occuper un territoire, mais d'obtenir ou maintenir l'accès aux ressources se trouvant de préférence dans des îlots débarrassés de contrôle étatique.
Il faut dès lors relativiser les enjeux strictement sécuritaires du Rwanda et de l'Ouganda.
Ces guerres ont fait des conséquences inestimables sur l'humanité vue sous l'angle de l'environnement en général et en particulier en RDC.
Le droit international de l'environnement a été violé et doit être interpelé parce que, la violation d'une règle juridique internationale entraîne la responsabilité du sujet du droit international à qui cette violation est imputable.
C'est tout le sens du présent travail.
Aimé MALONGA MULENDA,Master 2 en Droit International et Comparé de l'Environnement de l'Université de Limoges en France.
Consultant Juriste au projet Bioéthique de l'Ecole de Santé Publique de l'Université de Kinshasa qui travaile en partenariat avec l'Université Nord Caroline des USA et l'Université Notre Dame de la Paix de Namur.
Fiche technique