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Pendant longtemps, l’historiographie de la colonisation allemande en Afrique a ignoré les sources africaines pour se focaliser de manière presqu’exclusive sur la documentation léguée par l’Allemagne coloniale.
Les documents administratifs de l’ancienne puissance coloniale composent désormais l’essentiel des archives dites « nationales » dans les ex-colonies allemandes d’Afrique noire.
Cette documentation écrite, exogène, présentant la version et la vision de l’ex-oppresseur, dans sa langue devient la base de chercheurs africains travaillant sur la question coloniale.
Cependant, l’on a envie de se poser la question suivante : Comment peut-on écrire l’histoire coloniale de l’Afrique en se servant majoritairement des sources fournies par l’ex-colon ? Y a-t-il des sources africaines permettant de contrebalancer l’exclusivité réservées aux sources écrites exogènes ? Cette communication se propose de présenter la démarche, les difficultés et les résultats scientifiques d’un groupe de chercheurs camerounais qui de 1981 à 2019 s’est attelé à constituer une banque de données de sources orales dans les langues africaines sur la période coloniale allemande au Cameroun : 1884-1916.
Ngong Bertrand Collins est un chercheur et écrivain.
Passionné de culture, de langues et de littérature, il a une formation de germaniste et de critique littéraire à l’Université de Yaoundé I.
Il est assistant scientifique et d’édition au sein de la Fondation AfricAvenir International et prépare parallèlement un doctorat en littérature africaine.
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